1 Novembre 2022
«Bangkok la folle » comme dirait une amie!
Bangkok qui a retrouvé toute sa vigueur, sa bonne humeur, sa gaieté, son plaisir de nous revoir. Bangkok, dis-je, m’offre de nouveau ses images tant attendues!
Je me régale le long de la Sukhumvit embouteillée et bruyante comme jamais, je me régale tout sens confondus: de sa cuisine de rue, de ses trottoirs encombrés de petites échoppes qui vendent sans un brin de décence des objets fluorescents, "pour l’heure inanimés", que la pudeur m’interdit, ici, de nommer, mais signent le retour du florissant marché du sexe.
Mais je me régale surtout de "ma" Cité des Anges et de sa singularité !
Incontournables les visites des parc, véritables havres de vert, d’eau et de paix, jouxtant les espaces bruyants et pollués comme si de rien n'était. Toute l'ambiguité de Bangkok...
Emprunter le Chao-Praya, principale artère fluviale, où se joue chaque jour une grande partie de la vie économique de Bangkok.
Se rendre à Chinatown, parce qu’il n’est pas possible pour moi de venir à Bangkok sans y faire un tour.
Se lever tôt et arpenter les allées du plus grand marché de Bangkok, s’en mettre plein les yeux de la beauté des produits frais, circuler dans ces espaces où le beau côtoie l’étrange, et ne pas s’offusquer de ces crapauds, dépecés sous nos yeux, qui finiront en soupe ou en friture pour le bonheur des habitués.
Et puis prendre du temps pour admirer la vivacité des enfants, gais, heureux (comme les enfants "d’ailleurs") d’être connectés, jouant avec ferveur: des images inoubliables, tout comme celles du moine "dealant" au marché...
J’aime Bangkok!
Oui! c'est ça la Bangkok que j'aime, surtout si vous voulez l'aventure au bout du chemin!
Je décide de faire hier l’incontournable de Bangkok : son célèbre «Flowers Market». Le temps est beau mais lourd. Je m’y rends vers 17h pour être sûre de plonger dans cet univers incroyable de préparation des fleurs qui arrivent par bottes, paniers, containers réfrigérés, le tout dans le suave mélange de parfums, de rires, de quolibets que génère cette activité marchande. Oui c’est du travail, mais fait avec cette gaieté qui me ravit et qui doit également ravir Bouddha car au moins 80% de l’activité dans cet espace lui est consacrée .
Hier jour de grâce, les marchands sont bavards, sympathiques, sollicitent même que je m’y attardent pour «la photo». Je me réjouis des beaux portraits que je peux immortaliser!
Une fête se prépare. L'orangé des œillets d’Inde aimerait que le pourpre de l’immortelle s’efface, mais non... elles sont là toutes ces beautés qui acceptent de se faire arracher leurs précieux pétales, de se faire piquer le cœur et finir en objets cultuels, véritables œuvres d’art dont seuls les Thaïlandais ont le secret. Un savoir faire qui force l’admiration.
En venant sur ce marché, naviguant sur l'artère fluviale principale: Chao Praya, je l’avais trouvé bien haut. Et pour cause, une inondation se préparait rendant mon retour bien compliqué. L’aventure était en effet au bout du chemin, j’aurais dû me méfier d’avantage du nombre de sacs de sable (maigres remparts contre la furie des eaux) posés partout!
Me voilà donc à l’embarquadère inondé, de l’eau jusqu'aux chevilles, attendant le bateau-bus. Pour acheter mon ticket je précise mon arrêt et je monte à bord.
Là commence l’aventure! Le bateau ne fait aucun arrêt conventionnel, il va ou c’est possible de prendre ou déposer du monde. Et moi, émerveillée par la beauté du Chao Praya à la tombée de la nuit: Je fais des photos, jusqu’à ce qu’un employé s’inquiète que ma compagne de voyage et moi soyons encore à bord et presque au terminus... loin, très loin de notre hôtel.
Aussitôt la gentillesse légendaire des Thaïlandais se met en place et nous trouve La Solution!
Donc pas moins de 24 arrêt de métro et moitié moins d'arrêts en skytrain pour rentrer au bercail!
Alors appréciez mes photos faites lors de cette balade improvisée une nuit en Thaïlande. Je vous l’avais dit Bangkok c'est une odyssée!
Je conclus mon tour en Asie avec ce dernier reportage.
Je remercie toutes celles et ceux qui m'ont accompagnée et suivie pendant ce périple de deux mois et je vous donne rendez-vous très prochainement pour de nouvelles aventures. Restez connectés!
Rolande Murat
L'humour, les mots j'en fais mon affaire...La langue de bois, je ne connais pas. Fatiguée d'être censurée, j'ai décidé de faire profiter, à ceux d'entre vous qui n'ont pas peur des mots, à ceux qui sont capables d'aller au-delà d'un paragraphe de lecture, de mes pensées, de mes élucubrations.
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